Toulouse Demain, quel avenir pour la ville rose ?

Toulouse Demain, quel avenir pour la ville rose ?

AFC Promotion était présent dans la belle région Occitanie pour participer au Forum « Toulouse Demain » qui s’est déroulé le 6, 7 et 8 Octobre 2023. Une initiative d’acteurs privés de l’immobilier qui vise à concilier et réconcilier les acteurs du secteur et citoyens sur le sujet de la ville de Toulouse, à horizon 2050.

Un forum tourné vers la ville de demain

Présidée par Bruno Cavagné, l’association « Toulouse Demain » a proposé Place du Capitole un forum de 3 jours, consacré aux réflexions entre professionnels et citoyens pour construire la ville de demain. Cette initiative urbaine a permis d’explorer les opportunités et les solutions que les acteurs de l’immobilier et les citoyens peuvent apporter aux problématiques actuelles. 

Ce forum a été articulé autour de 4 thèmes principaux : l’attractivité, l’urbanité, l’écologie et le lien social. Les acteurs de l’immobilier et du logements sont intervenus lors de différentes conférences afin d’exposer, de débattre et de trouver des solutions pour l’avenir de la ville de Toulouse. 

Une intervention d’Alexandra François-Cuxac

C’est sur le thème de la ville inclusive et solidaire que la Présidente d’AFC Promotion Alexandra François-Cuxac a pris la parole aux côtés de Philippe Pacheu (Action Logement & Filiales), Jérome Farcot (CDC Habitat), Emmanuelle Brassier (Habitat & Humanisme Midi Pyrénées) Franck Rio (Uniti Habitat) et Julien Goupil (Empreintes Citoyennes) afin de discuter et d’exposer leurs différents points de vue sur l’habitat abordable, le logement intermédiaire, l’habitat sénior et les nouvelles attentes des citoyens. 

Une réflexion pour s’adapter aux nouveaux mode de vie, à l’évolution de la société

« Nous avons essayé de calculer l’impact carbone de notre activité pour la réduire, essayer de faire du bien à la planète mais aussi aux personnes que l’on loge. Nous nous sommes intéressés d’encore un peu plus près à l’impact sociétal ; c’est à dire comment notre entreprise est capable de suivre les tendances de la société et de ne pas courir derrière les habitudes des gens qui ont changé de comportement avant, pendant et après le COVID. Nous voyons des grandes tendances se dessiner qui sont parfois assez vertueuses, mais aussi des tendances que nous avons considérées n’étant pas vraiment positives comme l’individualisation. »

Logements séniors : les attentes et les besoins d’aujourd’hui 

« Dans le cadre de notre intérêt à l’impact sociétal et de notre production de logements, nous nous sommes penchés plus spécifiquement sur des populations qui ont besoin qu’on s’intéresse d’un peu plus près à leur rythme de vie, leur manière de travailler ou de ne pas travailler et à leurs attentes. Il y a d’un côté les étudiants qui sont des populations souvent fragilisées car ils ont du mal à accéder au logement et puis de l’autre côté les séniors, c’est-à-dire les gens de plus de 60 ans. Pour rappel, dans un peu plus de 10 ans nous serons plus de 21 millions de séniors de plus de 60 ans ; c’est donc 3 millions de personnes de plus de 60 ans depuis 2019 qui seront attendues. Il s’agit donc d’un fait de société majeur qui change profondément la manière de construire, la manière de se rendre accessible, pas uniquement à l’échelle du bâtiment mais aussi dans le quartier, dans la ville et comment nous faisons la transition entre eux. Cela change aussi les besoins, dont le socle est le respect de l’environnement, le respect de la santé avec des sujets comme la qualité de l’air et tous les sujets qui ont attrait à la santé pour bien vieillir. Mais aussi le sujet du prix, car tous les séniors n’ont pas le même budget ; derrière une moyenne de 1200 € par mois, qui est le niveau de retraite moyen en France, il y a de grandes disparités, il y a des gens qui ne peuvent pas se loger, qui n’ont pas du tout de revenus. » 

Des résidences séniors basées sur le modèle de l’habitat participatif 

« Vieillir chez soi ne doit pas être un luxe. Chez AFC Promotion nous avons développé un modèle qui est basé sur ce que l’on appelle le péri-urbain ; c’est à dire autour des grandes villes, car nous avons considéré qu’il y avait des gens qui voulaient vieillir chez eux, dans leur quartier, dans leur ville. 

Basé également sur l’habitat participatif, ce modèle a pour objectif de redonner à l’acquéreur ou au locataire les moyens de participer à la gestion de sa résidence. Nous partons du principe que la vie ne s’arrête pas à la retraite, mais qu’au contraire c’est une nouvelle vie qui démarre, à laquelle nous donnons la joie de vivre ensemble en les accompagnant après la livraison de la résidence. Nous les aidons également à se structurer et à les aider à prendre la main sur la vie. Pour répondre aux besoins de cette population spécifique nous devons donc concevoir et produire un habitat qui soit polyvalent, travailler la modularité des espaces, l’adaptabilité aux attentes des séniors et leur évolution dans le temps. »

Une intervention qui s’est terminée par la mise en avant d’une volonté de faire perdurer le dialogue avec les citoyens tout au long de l’année, mais aussi de simplifier le métier de la promotion immobilière et le rendre accessible à tous. Réussir à trouver un langage commun et démystifier les concepts qui sont simplement l’évolution des besoins et de la société.

Pour retrouver la conférence en intégralité, cliquez ici.